TERRE PARTAGÉE

Soutien aux habitants de la région du Sanguié au Burkina Faso

Témoignages Français

Des hommes et des femmes  nous racontent leurs expériences avec Terre Partagée

  Dans notre engagement, nous avons écrit que nous voulions «  apporter une aide qui vise toujours à aller vers l'autonomie des bénéficiaires ».

Je pense profondément que si nous réussissons ne serait-ce qu'un peu cet objectif, alors nous aurons rempli l'essentiel de notre mission.

Je suis personnellement heureux de constater des actes concrets qui nous prouvent que nos partenaires sont sur la bonne voie. Je citerais au niveau du collège-lycée de Zoula la prise en charge par l’Établissement de la construction d'une salle de classe pour les élèves de la série A, le financement du changement de la tubulure du forage par des tuyaux galvanisés, l'implication de plus en plus importante dans le fonctionnement de la cantine. Je pense à Gisèle qui a maintenant son atelier de couture. Je pense aux 6 artisans à qui nous avons accordé un microcrédit, qui ont pu acheter des outils et des fournitures, et qui vivent de leur travail dans leur village. Je pense encore à ce Groupement de femmes de Perkouan qui ont pu manger les légumes de leur jardin collectif et surtout en vendre une partie pour ensuite investir dans des semences ou des outils, ce qui leur apporte leur autonomie.

Yves Berger Président de Terre Partagée

Bonjour,

Ne me remerciez pas. C'est vous qui avez construit un pont entre l'Europe et l'Afrique.
J'ai plutôt l'impression de me faire un cadeau à moi-même.
Ayant depuis pas mal de temps ce désir d'aider, le confinement m'a permis de chercher une association qui me correspondait.

Je vous ai simplement trouvé grâce à votre site internet.

Je cherchais à aider dans une "petite" association, les grandes étant suffisamment implantées et connues.
Mes critères étaient surtout pas de "gourou" exploitant l'association comme page publicitaire, une association qui pousse la population à se prendre en charge.

Par ailleurs, je suis enseignante en partie auprès d'enfants de migrants : votre action ne pouvait que m'attirer.

Ce qui  a fait pencher la balance, est votre situation géographique ! Ayant fait mes études à Saint-Etienne, la région et l'accueil que j'y ai eu restent un très bon souvenir...

Bonne continuation

Une nouvelle marraine de VALENCE
juin 2020

Lorsque j’ai pris connaissance de l’Association de Terre Partagée,  pour la premier fois ce fut lors d’une soirée dansante à ce moment-là, je ne me doutais pas combien j’allais être « prise au jeu ». Un jeu bien étrange d’ailleurs car je ne connais pas encore tous ces visages Burkinabés, qui, je dois bien le dire, me touchent par tant de douceur, de gentillesse et de joie de vivre.

Alors que je m’attache sans les connaitre et seulement par quelques photos et vidéos interposées, à travers lesquelles, je partage des instants de vies. Je me dis tout de même, qu’un petit geste pour les aider n’est pas grand-chose pour nous qui avons plus que de nécessaire. Le temps n’a plus la même saveur, et … il est temps !

Comme un jardin suspendu, cet instant précis se joue de moi et de mes préoccupations...les mots me viennent et joueurs, ils chatouillent quelques peut mes neurones, du genre, « Partage », « Valeur » et le plus important de tous « Éthique » , ou, au son des rires Burkinabés, des danses et du tam-tam, le " rien avoir et ne pas se plaindre ", résonne comme une ritournelle, étonnement plaisante.

Pour nous, bien flanqués de nos abondances, il est bien difficile de se rendre compte de ce qu’est l’essentiel, alors que nous ne manquons de rien, on se plaint régulièrement de ce que nous désirons avoir ou, le plus, plus, plus murmure à nos oreilles et nous dicte sa loi inlassablement. Cela fait du bien de remettre les priorités en bonnes places et c’est le moment d’apprendre et d’apprécier l’instant présent. De nous rappeler ce qu’est l’Abondance et l’entraide, qui devraient faire frissonner nos cœurs et secouer notre raison d’Être.

  Je réalise que le partage est une valeur sûr ! bien plus digne que les valeurs boursières ou nos soit disant « manques ». Parce que finalement ce qui fait la différence ne se situe pas dans nos propres besoins mais  dans la contribution de chacun pour un monde meilleur et, la reconnaissance de tous, comme appartenant à une seule Famille unique, celle des êtres Vivants.

Je m’imagine avec eux, chez eux, là-bas si loin de notre béton, de notre stress et notre entêtement à vouloir nous plaindre, combien d’entre nous affichons un visage aussi radieux avec si peu ?

On dit souvent « ce n’est pas humain » ou « c'est inhumain»  une idée de compassion qui  résonne en un sentiment précieux, HUMANITÉ.

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